Eh oui, je suis encore en vie... J'ai eu, suite à la visite de Diane et Jean, la visite de mon Samuel et de Lykia, sa "blonde". J'étais tellement contente de les voir, ils m'avaient beaucoup manquée. Ils ont passé une semaine avec moi, se sont reposés et ont profité de la superbe température qu'on a eu tout au long de la semaine. Ils m'ont quitté le vendredi matin et j'avais le cœur bien gros car je réalisais que, à moins d'un changement, je ne les reverrais que dans un an. La semaine qui a suivi, après un faux mouvement dans la douche, je me suis payée un lombago terrible. Alors on sort les antiinflammatoires et les relaxants musculaires. Ce matin ça va mieux. Je ne danserais pas le twist mais un slow irait!!!!
Ici c'est toujours aussi beau. Nous avons toujours du beau temps. C'est très agréable.
Continuons donc notre voyage. Après Petite-Vallée nous arrêterons à Cloridorme. Cloridorme est la petite ville où habite mon frère aîné, Réal. C'est aussi la petite ville qui a accueilli Anthony Cavanah lors de la Petite Séduction. C'est la petite ville qui a sauvé plusieurs personnes d'un naufrage du navire "La Pénélope" (voir plus bas). Y habitent 764 âmes. C'est un tout petit village mais tout a fait charmant.
Je suis demeuré tant d’années, solitaire, dominé par une nature triomphale sans connaître la colonisation. Dans les bras de ma mère péninsule, abreuvé par son sein, j’ai goûté à la béatitude d’un paysage féerique. Devant le golfe Saint-Laurent, perçant les vagues quelquefois déchaînées, mes falaises ont bravé tant d’intempéries. Émergeant triomphalement des eaux, mais non sans cicatrices, créant ainsi des sculptures abstraites délectant la vue des rêveurs. Et que dire de ces montagnes, impassibles sentinelles, ornementées d’une forêt millénaire gardant jalousement la vie de tant d’espèces. Monts et vallées, rivières, lacs et ruisseaux sont mes joyaux; le chant des oiseaux est ma mélodie, témoignage d’une existence grandie et enfin, le ciel parsemé de milliards d’étoiles est mon reflet. Je suis la chaumière de tant d’espèces, je suis la terre de vos aïeux, je suis l’immuable hommage d’un rêve. Vous m’avez choisi pour être votre refuge, votre présent et votre futur, j’existe au-delà du temps, ne faisant qu’un avec votre horizon, je me nomme Cloridorme… Tiré du livre : Cloridorrme raconte d' Éric Dufresne
La frégate britannique Penelope avait quitté le port de Spithead, en Grande-Bretagne, aux premiers jours du mois d’avril 1815. Le navire devait se rendre au Canada pour y ramener des soldats britanniques après la guerre contre Napoléon. Son capitaine était James Galloway, qui venait de remplacer M. Henry Blackwood. La frégate portait 36 canons.
Au cours de la nuit du 30 avril 1815, la Pénélope s’approche d’une pointe de Gaspé, au large de l’actuelle municipalité de Cloridorme. Le matin du 1er mai, la frégate est éventrée par des rochers à moitié submergés par les flots. L’équipage essaie de maîtriser l’inondation de la cale, mais en vain. Le capitaine donne alors l’ordre de descendre les canots de sauvetage. La frégate ouvre aussi le feu avec ses canons afin d’attirer l‘attention des résidents, mais sans résultat.
Finalement, malgré tous les efforts entrepris, la Pénélope coule et la plus grande partie des hommes périssent en mer. Les marins et les soldats rescapés sont conduits à Québec, ainsi que le capitaine Galloway qui se trouve parmi les survivants. Les données sur le nombre total de victimes ne sont pas conservées, mais on peut considérer qu’au moins 200 marins et soldats ont trouvé la mort dans ce naufrage.
Le cap où eut lieu la tragédie a été nommé la Pointe-à-la-Frégate, en souvenir de cette catastrophe. De nos jours, à marée basse, on aperçoit encore des canons qui gisent au fond de l’eau, en face de la pointe, à l’Anse aux Canons. Des artefacts : une étoile en bronze avec flèche à pointes évasées provenant du navire ont été retrouvés sur le lieu du naufrage, le 27 novembre 2008.
Source : http://grandquebec.com/histoire/naufrage-de-la-penelope/