samedi 25 juillet 2015

Réflexions philosophiques...

Hier matin j'étais debout de bonne heure (encore!). J'étais en train de lire lorsque mon esprit s'est mis à voyager et à réfléchir (eh oui cela m'arrive!). Je pensais à toutes les femmes de ma vie. À toutes ces femmes qui, comme bien d'autres, ont le sentiment de culpabilité très prononcé. Comme si nous avions été vacciné avec celui-ci. Mais je pensais spécialement à deux d'entre vous - et elles se reconnaîtront! ET, en réfléchissant, deux questions se sont imposées à moi.

Je me demandais :

Voudriez-vous prendre le crédit pour tout le merveilleux travail ou les superbes accomplissements que les gens que vous aimez auront réussis?
Je suis certaine que la réponse est non pour la grande majorité d'entre vous - alors dites-moi
Pourquoi vous pensez qu'il est de votre faute si quelque chose se passe mal?

J'y ai beaucoup réfléchis et je l'ai appliqué à certains de mes culpabilités. Entre autre, je suis tellement fière de ce que mes enfants accomplissent - ils sont débrouillards, intelligents et autonomes. ALORS, pourquoi je me sens coupables de les avoir abandonnés. J'ai réfléchis et j'en suis arrivée à la conclusion que, pour mon fils entre autre, je ne l'ai pas abandonné mais je l'ai aidé à grandir - à mûrir. Je lui ai fait ce beau cadeau.

Très songé vous ne trouvez pas et je sais que quelques-unes d'entre vous me fréquentent justement pour mon esprit!?!?!?!?

Cette photo a été prise à 3h00 du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Il y avait tellement de brume que je ne voyais même plus la mer. Vous ne trouvez pas que prise de cette façon on dirait un paysage d'hiver? Mais il s'agit du 23 juillet!!!! Depuis le beau temps est revenu.

Continuons notre route. Après l'Anse Pleureuse, nous passons dans Gros Morne.
Gros-Morne vers 1930.
À l'avant-plan, des filets de pêche suspendus pour le séchage et un petit bateau de pêche ("flat") tiré sur la grève. Au centre, une série de maisons alignées le long du rivage, derrière lesquelles on trouve plusieurs autres bateaux de pêche. La route traverse le village pour ensuite remonter la montagne, à droite du cap.

À environ 75 km de Sainte-Anne-des-Monts, où l'on quitte la Haute Gaspésie et commençons la Côte de la Gaspésie, aux environs de Manche d'Épée, les côtes commencent. La route prend le chemin des montagnes. Il s'ensuit une série de montées et de descentes. Vous affronterez la fameuse "Côte de la Madeleine" avec ses 13% de dénivelé sur 3 km. La prochain fois donc, je vous entretiendrai du beau village de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine (eh oui c'est son nom).

1 commentaire:

Jacques et Sylvie a dit...

Je suis toujours émerveillée devant la grande sensibilité des êtres qui m'entourent, même ceux qui s'enracinent au loin... J'ai besoin de ces personnes qui sont mes sources de référence lorsque je traverse des périodes de grands questionnements, mes modèles à suivre ou non, mes psychologues, mes travailleurs sociaux, mes balises, mes doudous, mes confidents, mes thérapeutes, l'espoir qu'il existe du bon dans tout... Je suis sensible à tout ce qui m'entoure, parce que je suis vivante. Etre vivant, c'est ça : percevoir la beauté, et même la laideur, recevoir et donner, prendre et laisser, aimer pour aimer, souffrir en silence en attendant que les choses aillent mieux, croire que la vie est belle! Ouffff! Tu vois, je vais un peu mieux juste d'écrire ça, à toi mon amie pour toujours...